Zones abandonnées, friches nous surprennent.
Elles, empreintes d’une volonté citoyenne et bénévole
à percevoir plus largement le monde qui vit en ville.
Des lieux où la vie se déploie, il existe ceux où
ses images s’édifient en vestiges de notre temps.
À l’usage des vivant·es, que nous reste-il
des forêts, des marais, de nos terres ?
Quelles archives tissons-nous
de notre monde en mouvement ?
Des Territoires d’usures, ce n’est pas l’apocalypse.
Les ficelles sont au sol, à tâtons, saisissons-les.
Renouons-les !
Je ne serais pas le fantôme de ces ruines.
Nous sommes le compost de ce monde.
« Car notre besoin d’installer quelque part sur la terre
ce que l’on a rêvé ne connaît pas de fin »
(Pierre Riboulet)
Les oiseaux chantent,
Pour faire territoire.
Maxime Delalande & Bastien Courdavault
Photographies par Arnaud Beelen & Bastien Courdavault
Photographies par Arnaud Beelen & Bastien Courdavault